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LES BATAILLES DU VIN

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Spectacle-Dégustation

Chez vous ?

 

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Jeu - Rejeu

LE PROPOS

Le titre « Les Batailles du Vin », provient de l’ouvrage La Bataille des Vins de Henri d’Andeli, auteur du 13ème siècle.

Connu aussi sous le titre de Dit des vins de France, ce poème composé peu après 1224, en 204 vers, constitue un inappréciable témoignage sur le vignoble français du XIIIe siècle. Il se déroule à la table du roi de France Philippe-Auguste, qui a envoyé partout ses messagers rassembler les meilleurs vins blancs, pour en établir la hiérarchie.

«  Voulez-vous ouïr grande fable

qui advint avant hier sur la table

du bon roi qui eut nom Philippe

qui volontiers mouillait sa pipe

du bon vin qui était du blanc. »

 

Le public assiste, non seulement à l’affrontement des vins de France se haussant du col à la table du roi Philippe, mais à la conférence d’un œnologue un peu farfelu qui profite de l’occasion pour présenter différents crus et cépages de France.

« Dans les Corbières, le vin est tiré des cépages suivants : bourboulenc, grenache blanc, macabeu, marsanne, roussanne (originaires de la Drôme), vermentino (d’Italie). Auxquels on adjoint clairette, muscat blanc à petits grains, piquepoul blanc et terret blanc (présent en Languedoc depuis l’Antiquité) »

 

S’y ajoutent des poèmes de Charles Baudelaire : Le vin de l’assassin, l’âme du vin, le vin des amants.

 

Et des anecdotes :

« Savez-vous d'où vient le verbe picoler? Au 18ème siècle, à Argenteuil, la vigne occupait plus de 3.000 hectares, c’était le plus important vignoble de France! Et on y produisait le picolo, un vin rouge de cépage Gamay qui avait remplacé le pinot de Bourgogne...

Sur la barrière de Paris se retrouvaient les vignerons d'Argenteuil et les parisiens venus boire un coup, et qui, ainsi, s'épargnaient la taxe d'octroi, dans ce qu'on va appeler des "guinguettes"! Et ils rentraient sur Paname, ayant bien "picolé"!  »

 

Finalement, c’est Dionysos, lui-même, directement sorti des Bacchantes d’Euripide, qui, réconciliant poésie et œnologie, finit par inviter sur scène le vigneron accueillant le spectacle pour une brève présentation de son cru.

Et c’est sur le texte de Jean Giono, Le petit vin de Presbois, que s’achève ce voyage en terre viticole.

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